5 anecdotes à connaitre sur les coccinelles au jardin !

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Souvent considérée comme un allié dans les jardins, la coccinelle dissimule pourtant de nombreux mystères sous sa carapace ornée de points noirs. Partez à la découverte des anecdotes autour de cet insecte.

1 – La bête à bon Dieu

Pour tout savoir sur les coccinelles, il faut absolument connaître la légende à l’origine de son surnom « bête à bon Dieu ». Celui-ci a été attribué à la coccinelle au Xe siècle. Selon cette histoire, un homme condamné à mort pour un crime qu’il n’avait pas commis devait subir l’exécution par décapitation. Cependant, au moment où le bourreau s’apprêtait à effectuer le châtiment, une coccinelle se posa sur le cou de l’homme. Malgré les tentatives du bourreau pour l’éloigner, l’insecte persista à revenir à plusieurs reprises. Intrigué par ce phénomène, le roi Robert II présent lors de l’exécution y vit un signe divin, décida de gracier l’homme condamné. Quelques jours plus tard, le véritable meurtrier fut découvert, ce qui a prouvé ainsi l’innocence de l’homme gracié par l’intervention de la coccinelle. Depuis, cet insecte est largement associé à la chance et au bonheur dans de nombreuses cultures à travers le monde.

2 – La coccinelle n’est pas forcément rouge

Appartenant à la famille des coccinellidés, les coccinelles sont souvent associées à la couleur rouge, d’où leur nom dérivé du latin coccinus signifiant écarlate. Parmi les quelque 5000 espèces répertoriées dans le monde, on observe une grande diversité de coloris chez ces insectes. En effet, certaines coccinelles affichent des couleurs différentes. Parmi les variétés les plus communes, on trouve des coccinelles jaunes ornées de taches noires comme la Psyllobora vigintiduopunctata ou des spécimens orange agrémentés de taches blanches comme l’Halyzia sedecimguttata. D’autres espèces se distinguent par leur coloration noire contrastant avec des taches rouges, à l’exemple de l’Exochomus quadripustulatus. Des espèces plus exotiques arborent des teintes inhabituelles : un magnifique bleu acier ponctué de points noirs de l’Halmus chalybeus, originaire d’Australie. En Europe, il existe des coccinelles comme la Propylea quatuordecimpunctata dont le corps est noir avec des motifs jaunes en damier ou l’Oenopia conglobata dont le dos peut présenter une couleur rose avec des points noirs.

3 – Un insecte cannibale ?

Sous son apparence innocente, la coccinelle révèle un côté prédateur redoutable. Pour assurer sa survie, elle doit consommer plusieurs fois son propre poids en nourriture chaque jour. Habituellement, elle se nourrit de pucerons, ce qui en fait une alliée précieuse des jardiniers pour lutter contre ces parasites. Cependant, en cas de pénurie alimentaire, elle n’hésite pas à se tourner vers d’autres sources de nourriture, dont les larves de sa propre espèce. Des recherches ont même révélé que les femelles coccinelles pondent parfois des œufs stériles dans le but de les utiliser comme source de nourriture pour les œufs fécondés.

4 – Des mécanismes de défense originaux

Les couleurs vives et attrayantes de la coccinelle ne sont pas uniquement esthétiques. Elles servent de signal de danger pour d’autres animaux. La coccinelle possède la capacité de sécréter un liquide jaunâtre à l’odeur nauséabonde lorsqu’elle se sent menacée. Cette substance repousse efficacement la plupart des prédateurs potentiels. Par conséquent, la coccinelle a peu de prédateurs naturels, à l’exception des grenouilles et des araignées. L’insecte n’est pas toxique pour l’homme en cas d’ingestion par l’organisme. Cependant, une abondance excessive de coccinelles dans les vignobles lors des vendanges peut avoir des conséquences sur la qualité du vin produit. Leur présence peut donner un goût désagréable au vin, ce qui rend nécessaire une surveillance attentive de leur population pendant cette période critique.

5 – L’âge d’une coccinelle ne dépend pas des points de sa carapace

Il est faux de croire que l’on peut déterminer l’âge d’une coccinelle en comptant ses taches. Cette idée populaire repose sur une supposition erronée selon laquelle chaque tache représenterait une année de vie de l’insecte. En réalité, la quantité et la disposition des taches sur le dos d’une coccinelle dépendent davantage de son espèce et de sa variété génétique que de son âge. La durée de vie moyenne d’une coccinelle varie selon les conditions environnementales et les facteurs spécifiques à chaque individu, mais elle est généralement de quelques mois à quelques années. Les espèces de coccinelles les plus courantes ont une espérance de vie comprise entre un et trois ans, bien que certaines puissent vivre plus longtemps dans des conditions favorables.

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